tag:blogger.com,1999:blog-8670873539494948030.post8148088038284995529..comments2015-09-29T14:26:10.668+02:00Comments on = LE CRI DE LA MORUE BARBUE =: Notes sur "corps à corps", Edmund White, entretiens avec Augustin TrapenardUnknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-8670873539494948030.post-38041167675051705542009-09-24T00:03:36.607+02:002009-09-24T00:03:36.607+02:00Hello Renaud,
c'est toujours chouette de lire...Hello Renaud,<br /><br />c'est toujours chouette de lire un commentaire, même si ce n'est que sur des notes.<br />Je ne te connais pas. Tu as l'air de bien connaître l'oeuvre de White. Wouaouh!<br />Mon mail si tu as encore des choses à m'apprendre : moruebarbue@gmail.com<br /><br />Pourquoi des points d'interrogations après mémorialiste et génération sida?<br /><br />Mémorialiste. L'idée d'une notion de mémoire sur le sida me gêne. Dans la mesure où cette épidémie n'est pas finie. Les chiffres actuels démontrent que le sida est loin d'être endigué.<br />La volonté de EW de décrire cette période est évidemment importante, cruciale. Surtout si elle aide à comprendre pourquoi les pédés prennent des risques actuellement.<br />Mais génération sida lui est accolé. Et c'est sans doute ça qui me gêne le plus. A l'instar de Philippe Mangeot, je trouve cette notion est galvaudé. Qu'elle contient en germes, l'idée encore une fois d'un sida qui n'existerait plus. Il existe un "avant sida", mais pas d'après, pas encore. Et, pour le coup, j'ai vraiment énormément de mal avec l'idée d'"une génération perdue, assassinée", alors même qu'elle s'est battue pour ne pas mourir, elle et sa communauté. Cette vision est sans doute trop romantique, nostalgique à mon goût. Mais je lirai, à nouveau, la tétralogie.<br /><br />Autofiction. Je suis d'accord avec toi sur l'idée de pénétration du virus dans le corps jusque dans l'écrture. Mais je crois qu'EW dépasse le sujet même du VIH. Il parle de "l'être gay" comme sujet de fiction en soi. Il souligne d'ailleurs qu'il préfère créer sa propre mythologie. Ce qui se comprend plutôt bien quand on sait que les premiers mots "mis à disposition" pour un jeune gay qui cherche à se définir sont des insultes. Créer ses propres mythes peut alors aider à construire une image plus positive de soi-même.<br /><br />Pour finir, je ne pense pas être dur avec White. J'essaye juste de manière personnel de mettre en parallèle ce qu'a vécu un de mes aînés avec ce que je vis moi. Et de mettre en perspective sa parole pour mieux comprendre ce qui s'est passé et sans doute trouver des idées pour l'avenir pour les gays.<br /><br />Pour la voix, même en français, elle transpire dans le texte. J'ai raté ces émissions en 2004, je suis plutôt content que cet entretien ait été publié.<br />merci encore.<br /><br />arlindo / morue barbueLe cri de la morue barbuehttps://www.blogger.com/profile/02140614290662188032noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8670873539494948030.post-49379018095430767122009-09-23T23:59:45.776+02:002009-09-23T23:59:45.776+02:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.Le cri de la morue barbuehttps://www.blogger.com/profile/02140614290662188032noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8670873539494948030.post-52183317025842612952009-09-23T12:53:38.223+02:002009-09-23T12:53:38.223+02:00Vive la morue barbue !
Pour tes points d'...Vive la morue barbue ! <br /><br /> Pour tes points d'interrogations, tu dois savoir que la tétralogie autobiographique de White emprunte à Chateaubriand, notamment "La Symphonie des adieux" qui se conclut par un appel des morts, comme dans les "Mémoires d'outre-tombe". Mémorialiste, donc.<br /> Génération SIDA, il semble en effet que le VIH ait été un catalyseur de création chez EW, dont l'oeuvre a pris un tournant radical dans les années 80-90. Écrivain d'une génération perdue, assassinée, c'est ainsi qu'il s'est toujours présenté. <br /> Si dans "La Bibliiothèque qui brûle", EW avance que l'autofiction est le genre littéraire qui correspond le mieux aux écrivains gay, c'est sans doute, d'ailleurs, par rapport au virus qui pénètre le corps et contamine jusqu'à l'écriture du sujet. Cf. la littérature d'un Guillaume Dustan, par exemple.<br /> EW n'est pas le premier à avoir souligné le parallèle entre la génétique et la stylistique par la métaphore "meiosis" / "mitosis" chez Proust ou ailleurs. La question est bien celle de la création du personnage, à partir d'une seule ou de plusieurs cellules !<br /> Pour le reste, ne soit pas trop dur avec EW pour qui le Français n'est pas la langue maternelle. J'avais écouté ces beaux entretiens sur Culture il y a 5 ou 6 ans et je pense qu'ils prenaient tout leur sens dans leur dimension sonore. Pourquoi la radio autorise-t-elle ces retranscriptions ? C'est une autre question... <br /> <br /> Renaud. <br /> <br /> PS: Je n'ai pas lu Hollinghurst mais je fonce sur Amazon !Anonymousnoreply@blogger.com